mardi 29 janvier 2008

Pluton ou Nibiru = 9

"Le grand Dieu fit les planètes et nous faisont les plats nets."

François Rabelais. Extrait de Gargantua


Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton. C'est ce que j'ai appris, bouche bée et yeux équarquillés, la première fois que j'entrais, il y a bien longtemps pour moi et très peu de temps à l'échelle de l'univers, dans la salle astronomie du palais de la découverte de Paris. Les choses ont évolué depuis (pour nous pas pour l'univers). Alors que, durant des générations, l'homme a scruté le ciel à la recherche de nouveaux astres, maintenant, l'Union Astronomique Internationale veut supprimer Pluton des manuels scolaires. Trop petit pour une planète.
En hommage à cet astre ayant perdu son titre de noblesse, je souhaite répertorier dans cet article, ses planètes hypothétiques qui n'ont jamais été reconnue par les scientifiques pour toutes sortes de raisons falacieuses dont la plus récurente est leur non existence.

Nibiru, alias Marduk des Sumériens :

Rappelons que quatre mille ans avant J.-C., Sumer possédaient des connaissances astronomiques et mathématiques supérieures à toutes les civilisations qui suivirent. Parfaite maîtrise d’une astronomie sphérique, calcul d’espace intersidéral. Bref, en terme d'astronomie ce peuple de cultivateurs mérite qu'on prenne leurs écrits au sérieux. Et les tablettes sumériennes proclament que notre système solaire est composé d’un Soleil et de 11 planètes. Il nous en manque donc deux.
En supposant que cette civilisation ne dédaignait pas Pluton sous prétexte qu'elle n'est pas suffisamment massive pour être capable de dominer son environnement et de dégager de son voisinage tous les objets étrangers (c'est aussi mon cas. D'où sans doute ma compation animiste à son égard) Deux planètes échapperaient donc à nos connaissances astronomiques actuelles. Pour Zecharia Sitchin, (un historien d'origine russe) on peut affirmer que la planète Mardouk existe bien. Sa circonvolution autour du soleil serait d’une durée de 3600 ans. Ceci peut expliquer pourquoi nous ne la connaissons pas. Si elle est à l'autre bout d'une ellipse particulièrement allongée, nos téléscopes ne peuvent la détecter même si sa taille dépasse celle de Jupiter et pourrait donc se nommer "planète" en toute légalité.


Alors quand reviendra-t-elle qu'on puisse enfin remplacer Pluton et retrouver neuf planètes ?

Difficile à dire mais comme avec des "si" tout est possible. Nous pouvons élaborer nos hypothèses. Ou voir celles des autres. Cela donne : Si Nibiru est vraiment une géante. Son passage à proximité de la Terre doit faire des dégâts tel que le déluge, Son approche aurait fait glisser la calotte glacière de l’Antarctique aurait subitement glissé dans la mer provoquant un raz de marée jusqu’au Pôle Nord. Si nous considérons que cet événement eut lieu, il y a 13 ou 14 000 ans, on peut établir la prochaine venue de Mardouk. Depuis le déluge, elle serait passée déjà trois fois dans notre système. Elle entame donc sa quatrième circonvolution et devrait être à notre époque en phase d’approche de notre système solaire.
Vous n'êtes pas convaincu ? Essayons autre chose alors. Le règne des rois Sumériens avant le déluge se trouve être toujours un multiple de 3600. L’émergence des civilisations terrestres répond à ce cycle. Sumer par exemple est dotée d’emblée de mathématiques, sciences, métallurgie, architecture, industrie textile, code juridique, médecines spécialisées etc… Il n’y a pas eu évolution, mais explosion subite et donc intervention extérieure.

Ha Oui parce que cette planète est habitée (nous y reviendrons). Reprenons notre problématique. Quand reviendra-t-elle ? Aux environs de 5200 avant J.-C., des tablettes la montre dans le ciel sumérien. 3600 années plus tard, l’explosion de la civilisation babylonienne au XVIIe siècle avant J.-C. pourrait être liée au retour de cette planète.

Alors c'est pour quand ?
Je suis désolé mais je le concède je n'en sais rien ou plutot j'en sais trop : 2012 pour certains, 2085 pour d'autres, j'ai trouvé aussi la date de 2300 ainsi que 2600. Si vous trouvez d'autres je les ajouterais à la liste


Qui dit mystérieuse planète, dit aussi mystérieux habitants.

Le mythe ne serait pas un mythe sans cela. Difficile d'imaginer des habitants sur un monde avec une révolution qui l'amène tout à tour proche du soleil et au confins de ... pas grand chose mais les Sumeriens l'ont fait. Je les en remercie car, résignée à admettre que les martiens n'existaient pas, je me devais de trouver des petits hommes verts ou d'autres couleurs dans notre voisinage pour la bonne raison que cette idée me plait.
les Nibiriens (nom du peuple de Nibiru vous l'aurez deviné), sont souvent appelés les Anunnaki, (voir les Dieux de Sumer). En Hébreu ce sont les Nephilim (dont la traduction donne : "ceux qui sont descendus des cieux sur Terre"), ou encore Marduks ou Mardukiens.
Sitchin avança une thèse selon laquelle les dieux connus dans toutes les anciennes mythologies existaient sous forme réelles, et étaient des aliens humanoïdes, ressemblant beaucoup aux êtres humains, qui étaient venus ici depuis cette planète. Selon lui, ils créèrent génétiquement notre espèce originellement comme esclaves devant travailler dans des mines d'or, en croisant leurs gênes avec ceux de l'homo erectus. Une interprétation amusante du récit de la création Sumérienne. Sitchin et d'autres disent cependant prouver la vérité de leurs théorie en mettant en avant les connaissances scientifiques fortement en avance sur leur époque. Je m'attarde un instant sur nos extraterrestres sur un autre article car j'ai retrouvé des récits surprenants.

Les Sumériens ne sont pas les seuls à faire état d'une mystérieuse planète : Les Égyptiens et les anciens Hébreux en représentent une simillaire sous la forme d’un disque ailé à cause de son immense orbite elliptique en forme d’ailes déployées. Les Prophètes évoquent l'Étoile Rouge ou la Croix de la Destinée. L’Apocalypse de Saint-Jean mentionne un astre baptisé du nom "d’Absinthe, amertume", [Apoc. VIII, 11].

Et les scientifiques dans tout cela ?

N'oublions pas que les scientifiques, contrairement à moi, ont le devoir d'être crédibles. Pour autant, à la fin du 19eme siècle l'existence d'une planète supplémentaire (nommée planète X) fut envisagée sur la base d'anomalies dans l'orbite de Neptune. Il faut dire qu'à peine 50 ans auparavent Neptune avait été découvert grace à des anomalies simillaires sur Uranus, Saturne et Jupiter et les scientifiques étaient encore tout émoustillés par cette découverte que les Sumériens avaient déjà fait 5000 ans avant. Pluton ensuite présumée être la planète X, mais, au vu de sa masse insuffisante pour modifier l'orbite de Neptune, la recherche se poursuivit. C'est la sondeVoyager 2 qui conclut la recherche en remarquant que la masse de Neptune avait été mal calculée. Ces nouvelles données prises en compte, l'orbite anormale de Neptune était expliquée et il n'y avait plus de raison de rechercher une planète X. Fin d'un mythe.
En 1984, Richard A. Mulle donne pour nom Némésis le nom donné à un hypothétique compagnon du Soleil formant avec celui-ci un système binaire à très longue période. Ce compagnon serait une étoile très peu lumineuse non détectée à ce jour
Actuellement, les scientifiques s'accordent à dire qu'aucune planète de la taille de la terre ou d'une taille supérieure ne pourait exister sur le plan de l'écliptique à une distance plus petite que 60 UA. Par conséquent, une dixième planète devrait être sur une orbite fortement inclinée, et par conséquent avoir été capturée par le système solaire et non formée en même temps que lui. Ce qui concorde tout à fait avec les écrits Sumérien décrivant une planète attirée dans le système solaire par.....et d'une orbite elliptique de 3600 ans. On peut encore rêver alors !


Quand les astronomes font preuve de mauvaise foi : Un scientifique sérieux se doit donc de montrer que l'existence de planètes hypothétique est bonne pour les contes pour enfant et qu'un adulte sérieux à comme devoir premier de ne pas y croire. C'est normal, c'est son rôle. Ainsi ils ont pu dire à la découverte de Sedna et Orcus, deux astres plus petit que Pluton qu'ils ne pouvaient être considéré comme planète de par leur taille. A la découverte d'Eris, deux fois plus grande que Pluton, ils ont préféré déclasser Pluton. Si une géante rouge avec une orbite de 3600 ans arrive entre mars et Jupiter, quelle excuse sera trouvée pour ne pas l'associer aux autres planètes du système solaire ?

Suite aux nouveaux critères définissant une planète établis en août 2006 par l'Union Astronomique Internationale (UAI) pour le Système solaire, Pluton fait maintenant partie, avec Cérès et Éris de la catégorie des planètes naines du Système solaire dont elle la seconde en taille. Sa désignation officielle est désormais (134340) Pluton. Le Système solaire ne comporte plus donc que huit planètes dont est exclu Pluton.

La nouvelle définition votée par 2 500 scientifiques venus à Prague de 75 pays du monde pour l'assemblée triennale de l'UAI fait la distinction entre les planètes, les planètes naines et les petits corps du système solaire. Le délégué tchèque à cette session, le professeur Jan Palous, explique pourquoi Pluton a été relégué au rang de planète naine :

«Pluton n'est pas suffisamment massif pour être capable de dominer son environnement et de dégager le voisinage autour de son orbite de tous les objets étrangers. C'est d'ailleurs la condition pour qu'un objet puisse être défini comme planète. Une autre est que l'effet de sa propre gravité lui confère une enveloppe sphérique, et que cet objet, pour qu'il soit considéré comme une planète, doit être en orbite autour d'une étoile, donc il doit tourner autour du Soleil.»


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